Ma Yan vit à Zhan Jia Shu dans la province du Ningxia.
Elle a douze ans et effectue chaque week-end les cinq heures de marche à pied qui séparent son école du village de ses parents.
Sa mère Bai Juhua lui annonce en mai 2001 qu'elle va devoir quitter l'école faute de moyens financiers : Ma Yan a deux petits frères qui doivent pouvoir continuer d'étudier.
Désespérée, la petite fille écrit dans son journal et dans les lettres qu'elle adresse à sa mère son désir d'apprendre.
Une rencontre fortuite avec Pierre Haski, alors correspondant de Libération à Beijing, a permis la publication de ce journal, témoignage poignant de la misère rurale chinoise.
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